|
|
 |
Toute l’Ile-de-France regarde Paris
Les expériences se chevauchent en région parisienne. La capitale donnera le tempo.
La région parisienne n’a pas attendu Paris pour réaménager les rythmes scolaires. La semaine de 4 jours a les faveurs des Hauts-de-Seine: plus d’un tiers des communes, et pas des moindres –Boulogne, Clichy, Courbevoie, Neuilly ou Puteaux–, biffent le samedi et le mercredi. Idem dans plusieurs écoles du Val-de-Marne (Vincennes, Saint-Mandé, Nogent, Limeil-Brévannes), dans neuf communes des Yvelines (dont Rambouillet et Mantes-la-Ville), dans trois villes de Seine-Saint-Denis, et à Pontoise, dans le Val-d’Oise.
L’autre tendance, c’est le transfert du samedi matin au mercredi matin. La semaine des 5 jours en continu est à l’œuvre dans 10% des écoles du 95 (Villiers-le-Bel, Saint-Ouen-l’Aumône ou Domont), à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye (78) comme dans 39communes du 77 (Provins, Dammarie-les-Lys). Des évolutions très contrastées: au sein d’un même département, les calendriers se superposent car l’arbitrage des municipalités est décisif. «A Paris, il n’y a qu’un seul maire. Dans les Hauts-de-Seine, 36, dont des poids lourds nationaux», explique Hervé Lefeuvre, inspecteur de l’Education nationale adjoint, qui reconnaît que «la question d’une unification des rythmes et des calendriers se pose». Tout le monde a donc les yeux rivés sur la décision qui serait prise dans la capitale. «Le résultat inflencera nos réflexions, d’autant que certaines communes du Val-de-Marne touchent Paris, reconnaît Jean-Pierre Delambier, inspecteur d’académie du 94. On gardera les bonnes idées mais on ne se calquera pas forcément.» Selon Michel Gambard, adjoint de l’inspecteur d’académie du
Val-d’Oise, une centaine d’écoles du département réfléchissent, parallèlement à
Paris, à un transfert du samedi au mercredi. Le début d’une unification?
M. T.
|
|
|

|
|