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LE MONDE | 28.11.01 | 13h58
Les rythmes scolaires devraient être modifiés à Paris dès septembre 2002
La réforme des rythmes scolaires promise par le maire de Paris est annoncée pour septembre 2002. Mais la grande diversité des points de vue qui se sont exprimés, mardi 27 novembre, à l'occasion de l'ouverture des premiers états généraux consacrés à cette question dans la capitale (Le Monde du 16 novembre) montre que la décision politique qui sera prise dans quelques mois ne pourra satisfaire tout le monde. Quelque 1 200 personnes ont participé à ces états généraux clôturés, mercredi, par le maire de Paris, Bertrand Delanoë. GRÈVES DES ENSEIGNANTS La réforme doit permettre de "mieux articuler les temps scolaires et le temps des enfants et des familles", a souligné Eric Ferrand, adjoint au maire chargé de la vie scolaire et de l'aménagement des rythmes. "Le débat ne doit pas se concentrer uniquement sur l'organisation de la semaine et de l'année scolaires. Il doit concerner aussi la journée", a insisté Pascal Jardin, directeur de l'académie de Paris, rappelant que ce débat était "complexe" et présentait des "implications multiples". "Il s'agit de proposer des activités en renfort de ce qui se fait dans le temps scolaire" et de ne pas limiter le temps périscolaire à des "activités socio-éducatives", a-t-il précisé, répondant aux critiques soulevées par une partie des enseignants. "L'école doit s'adapter à la société mais pas se soumettre", a ajouté le directeur de l'académie. Une partie des 8 800 enseignants du primaire de la capitale, qui contestent les modalités de la consultation engagée par la municipalité et le rectorat, avaient choisi la grève, à l'appel de trois syndicats, le SE-UNSA, le Snudi-FO et SUD-Education. Le mouvement a été suivi, mardi, à 24 % selon l'académie (une vingtaine d'écoles sur 650 ont dû fermer leurs portes), et à 50 % selon les syndicats. Une centaine d'enseignants ont manifesté devant l'Hôtel de Ville. Tout comme les enseignants, les parents sont partagés sur la question du mercredi, comme l'a montré le millier de contributions adressées à la mission Rythmes scolaires de la Mairie. Bertrand Delanoë peut cependant compter sur une forte aspiration au changement et un large soutien politique au Conseil de Paris. La Ville martèle depuis le lancement de ce chantier qu'elle ne mégotera pas sur les moyens nécessaires à l'aménagement des activités des enfants. Le calendrier de la réforme peut donc se préciser. D'ici au 15 décembre, Mairie et rectorat entendent adresser aux parents, aux enseignants et aux animateurs de la Ville un compte rendu des états généraux. Le recteur, à qui appartient la décision de réformer l'organisation scolaire, devrait soumettre les premières propositions aux membres du conseil départemental de l'éducation nationale (CDEN) début janvier, avant de réunir formellement le conseil dans le courant du mois. S'ouvriraient alors six mois de travail soutenu pour que les responsables éducatifs puissent mettre en œuvre la réforme en septembre. Luc Bronner et Nathalie Guibert ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 29.11.01
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